Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles. Cette citation, je l'adore. Elle me parle beaucoup. Personnellement je ne fais pas de voiles, planches ou même de surf mais dans ma jeunesse (ok vous n'avez pas lu ça) j'ai fait beaucoup de kayac. Pas du kayac compétitif ou acrobatique mais j'aimais aller explorer des rivières, des lacs assez grands pour avoir du courant et surtout...la mer! Les vagues, la vue au loin de cette ligne d'horizon et l'impermanence du mouvement de l'eau m'apportait de l'énergie, inexpliquée je dirais. Une adrénaline suivie d'une drogue du bonheur à son plein potentiel, la dopamine. Lorsque je me retrouvais en plein milieu d'un grand lac, seule avec ma volonté, mon chien assis en avant (j'avais un tandem et "Porto" était le capitaine du kayak!) et la force du vent qui m’empêchait d'avancer vers l'objectif, l'île au beau milieu, je me poussais comme pas deux. Les muscles des jambes, du dos, des abdos et fessiers, tous donnaient un coup de main aux bras pour faire avancer l'équipe du navire, MOI! ![]() Cette expérience en kayac a été magique. Tout comme les nombreuses expériences de canoe, hiking et de trekking qui m'ont fait voir et vivre des moments de connections avec la nature et avec moi-même, des opportunités d'émerveillements immenses et de sentiment d'auto-accomplissement d'autant plus forts qu'ils seront à jamais inoubliables. Pendant longtemps j'ai entretenu cette énergie bien vivante face à tout objectif personnel quel qu'il soit. Je valorisais cette façon de faire que je voyais d'un bon œil puisque la poursuite de ces objectifs m'apportait du défi, un sentiment d'avoir poussé mes capacités plus loin et d'avancer vers de nouvelles aspirations. Mais les réponses que je reçue ne furent pas positives. Au contraire. Les rêves que je poursuivais dérangeaient. Et cela m'a fait reculer remplies de doutes et de peurs de l'échec. Mais ces doutes et ces peurs, m'appartenaient-ils vraiment? En me posant milles et une question sur le pourquoi je ne me sentais pas bien malgré des accomplissements bien positifs, j'ai fait le choix d'ignorer mon malaise. Je commençais toute mes phrases par IL FAUT. Je ciblais la réalisation complète sinon j'en voyais une défaite face aux autres. Pas question de m'arrêter. J'avais la ferme croyance que ce que je faisais m'apporterais la reconnaissance des autres face à une persévérance et une volonté qui deviendrait légendaire. Chez nous, tout ce que l'on commence on le termine même si c'est désagréable. Chez nous, si l'on s'engage à quelque chose, on va jusqu'au bout même si ce n’est pas motivant. Chez nous, il faut avoir une belle image. Chez nous il faut faire comme si rien n'allait mal même lorsque rien ne va plus. Tout ce que l'on commence, on le termine. On ne fait pas toujours ce que l'on aime. Conclusion, il n'y a pas eu de reconnaissance, d'encouragement ou même une tape sur l'épaule. On peut être en action au maximum, RÉUSSIR et ne pas ATTEINDRE NOS objectifs si nous ne sommes pas dans le bon environnement. Car la réussite pour nous peut être un différent concept pour l'autre. Nous seuls avons le pouvoir de notre satisfaction et de notre pleine reconnaissance. C'est ce que j'ai appris. RÉUSSIR et ATTEINDRE SES OBJECTIFS peuvent être deux choses séparées. Alors pourquoi est-ce si difficile de bien les distinguer et se respecter dans l'écoute de nos objectifs? Dans nos vies personnelles ou professionnelles, il peut être un défi en soi d'exprimer et d'appliquer nos propres croyances basées sur nos propres valeurs, malgré que nous les ayions explorées et vécues pleinement. L'environnement dans lequel nous avons évolué est en partie responsable de cette situation. À d'autres moments nous retournons nous-mêmes vers de bonnes vieilles croyances que l'on nous avait inculquées plus jeunes de peur de déplaire et d'être exclus. Cette peur d'exclusion du groupe ou d'un ensemble de personnes significatives faisant parties de notre environnement est naturelle car c'est une réaction qui est ancrée dans le code de l'espèce humaine comme un prérequis pour notre survie. Les croyances forment ni plus ni moins notre réalité. Elles nous ont été inculquées bien avant que nous ayons la chance de choisir si elles vibraient avec nous. Personne ne nous a demandé notre opinion. L'enfant accepte naïvement l'opinion des autres pour être accepté et aimé en retour. Plus nous entretenons des pensées, des croyances et des peurs, plus fortes deviennent les voies neurales du cerveau par lesquelles elles sont véhiculées et plus concrètes deviennent ces croyances. Elles deviennent notre réalité! Comment amorcer le changement? ACTIONS!Tout comme un ordinateur dont le disque dur est rendu plein, nos croyances négatives basées sur des peurs et des doutes nous ralentissent, nous empêchent d'avancer et peuvent même nous faire vivre la mauvaise sensation de n'être jamais prêt à démarrer. Il est plus que temps de non seulement libérer de l'espace mais de désinstaller complètement les applications qui sont en mémoire et éliminer les temps d'attente! Tout est en évolution, nous aussi! Les croyances issues des peurs, des doutes ou d'autres croyances encore plus anciennes ne vous appartenant pas du tout peuvent être éliminées si vous visez le changement. Votre changement VOUS appartient. Selon la définition du Larousse, maintenir le Statu quo veut dire: État des choses à un moment donné. Le à un moment donné m'allume! Ça implique un changement possible. Bonne nouvelle! Le statu quo est impermanent comme tout ce qui existe. Totalement tout! Même les situations que l'on croit les plus solidement solides. Connaissez-vous des gens qui vivent des moments de découragements et qui se disent pourquoi cela m'arrive? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? Que puis-je faire pour sortir de cette situation? Comment faire pour changer les choses? Peut-être même cela vous est-il arrivé? Honnêtement, je peux vous dire que j'ai vécu cette situation à un point tel que je croyais qu'il n'existait même pas de solution tellement j'étais convaincue qu'il n'y avait pas d'issue. On pourrait presque dire que je me sentais un peu comme dans cet extrait de la chanson de Jacques Brel dont voici l'extrait: Avec le temps, va, tout s'en va L'explication est simple. Nos croyances. Nous sommes le produit de toutes nos croyances. Ces dernières viennent en principale partie de l'environnement dans lequel nous avons appris nos premiers apprentissages de la vie, grandi et évolué sans choix réel de nos opinions face aux croyances nous ayant été enseignées par les autres. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. - Antoine Lavoisier Comment changer pour VRAI?
Depuis que j'ai fait le choix de changer d'environnement, tout a changé. Cette citation de Jim Rohn m'a beaucoup inspiré et a démarré mes moteurs.
Les changements que j'ai choisis de faire m'ont fait prendre conscience que tout est possible. Que nous seuls avons les clés pour ouvrir toutes les portes que l'on désire. Encore faut-il le vouloir assez pour changer des choses en gardant le FOCUS et en gardant toujours votre ATTENTION sur l'objectif. Comme quelqu'un que j'estime beaucoup m'a dit lorsque je commençais de gros changements et j'étais remplies de doutes: Garde le focus sur ton objectif. Il va y avoir plusieurs distractions en chemin qui peuvent te faire dévier. Reviens toujours à ton objectif et tout va bien aller. Maryse Loranger
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Septembre 2020
CatégoriesAuteur" Passionnée d'exercices, de la santé et amoureuse de la nature, mes sujets sont teintés de bien-être, mode de vie sain et d'écoute de soi." |