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Rester en mouvement

13/9/2020

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Pour moi le mouvement c'est...

​Salut, c’est nous!
“ Bonjour et bienvenue au webinaire sur les Méthodes de mouvement GYROTONIC et FLOWCODE. Vous êtes ici aujourd’hui pour un webinaire d’information et d’initiation pratique en mouvement! Je m’appelle Maryse Loranger, je suis kinésiologue et j’enseigne la Méthode d’exercice Gyrotonic et Gyrokinesis. Mon nom est Vignon, je suis kinésiologue et j’enseigne la Méthode Flowcode et Nirvana Fitness.”

Voici donc comment va débuter notre webinaire qui sera présenté dans les prochaines semaines. Nous sommes convaincus de pouvoir aider les gens qui ont des douleurs physiques ou émotionnelles par nos méthodes de mouvement et respirations. Nous avons désiré apporter notre expertise de kinésiologue à un autre niveau et nous avons testé et réussi sur nous-mêmes par réel besoin. Parce que nous sommes des humains qui vivent des situations d’humains.

Maintenant voilà pourquoi.

​Pour l’enfant, le mouvement c’est un besoin instinctif et naturel de calibrer et équilibrer son énergie. Pour le sportif, le mouvement c’est sa nourriture, son carburant et son exutoire tout en même temps. Pour l’aîné, c’est d’entretenir la mobilité, le contact avec soi et l’autonomie qui procure le sentiment de sécurité. Pour quiconque, c’est une façon de se mettre en forme ou de la garder, de se donner des buts à atteindre ou de se dépasser, de se retrouver ou de s’oublier un peu, de dépenser de l’énergie ou de se sentir en vie, de sentir son énergie remonter à travers le corps ou de se calmer en redescendant un peu d’une énergie nerveuse et toxique, de s’allouer un temps pour soi ou pour partager des bons moments avec autrui.
Le mouvement c’est de se retrouver
ou
​de s’oublier un peu.
Se retrouver, s’oublier. Inspirer, expirer. Prendre conscience, laisser aller. Ressentir, observer. C’est paradoxal vous me direz. Pourtant toute notre vie nous allons d’une expérience à l’autre en nous découvrant des facettes de notre personnalité très contrastées. Et c’est ce qui nous fait avancer. La prise de conscience, le ressenti, les changements que nous apportons. Tout ce processus d’apprentissage de la vie nous met en MOUVEMENT.
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​Courte analogie: pour créer un beau Bonzaî, on doit prendre en considération les inclinaisons naturelles de l’arbre qui se dresse devant nous et ses besoins. Ainsi on le travaillera afin de lui préserver sa direction d’un côté tout en lui fournissant un équilibre de l’autre.
On ira même jusqu’à ligaturer les branches pour plier et positionner celles-ci. Après quelques mois, les branches se stabilisent dans leurs nouvelles positions et il est alors temps de retirer les fils. La direction du Bonzaï a été apporté par un changement.

​Quoique nous ne sommes pas des Bonzaïs, Moi et Vignon Guézo, mon collègue kinésiologue, avons tous les deux vécu l’expérience du changement de direction pour retrouver l’équilibre. Chacun à notre manière, sans le savoir, nous avons “ligaturé nos branches”, donné une nouvelle direction à nos expertises respectives dans les domaines de la danse, de la mise en forme et du sport pour mieux partager nos connaissances et expérience de changement avec autrui. Le mouvement au sens large est notre 
letmotiv. C’est dire qu’on le voit partout et que le mouvement est essentiel à l’épanouissement de tous et dans tout.
Le mouvement est essentiel à
​l’épanouissement
de tous et dans tout.

Le webinaire ça sert à quoi?

Ce webinaire, présenté à différentes dates pour répondre aux disponibilités de tous, sert à vous faire découvrir quelles sont les Méthodes GYROTONIC et FLOWCODE. On veut vous en parler et vous en faire faire aussi pour mieux comprendre ce qu’on vous présente. Parmi vous, il y a ceux qui désirent:
  1. En savoir plus sur les Méthodes Gyrotonic et Flowcode,
  2. Recevoir un peu de pratique pour compléter les infos.
  3. Nous voir parce qu’on est super sympathiques. :-)
  4. Nous posez des questions en direct.
Ça vous intéresse? Écrivez-nous pour que l’on vous envoie le lien de réunion (Zoom) vers notre webinaire. Au plaisir de vous rencontrer!
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Vous voulez en savoir plus sur nous? Sur ce que l’on fait? Voici des liens connexes pas mal intéressants.
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Maryse Loranger
  • Site entreprise : www.kokyo8.ca
  • Youtube-vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCRqdZhPuopAifSoLmqV-SGQ/playlists?view_as=subscriber
  • Entrevue télé : https://youtu.be/W04bl3L9R84
Vignon Guézo
  • Site web : https://nirvana.fitness/instructor/vignonguezo
  • Youtube-vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCw3pZtmc7eksieykpsIw0aw
  • Entrevue La Presse : https://www.lapresse.ca/vivre/sante/en-forme/201809/25/01-5197908-qui-sont-les-kinesiologues.php
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Peur pas peur, j'y vais.

18/9/2019

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Le lama, le babouin et nous

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J'ai toujours trouvé ça beau un lama. Les grands cils, le pelage long et épais, les oreilles fines et une belle petite tête arrondie. Cuuuute! J'apprend aussi que le lama est herbivore, qu'il mange surtout des graminés, des graines et des arbustes, et peut avoir de 5 à 6 femelles dans son harem personnel, qu'il ne fait pas partie des espèces menacées et qu'il vit paisiblement en petit troupeau dans les Andes. Avec cette description, il est plutôt difficile de s'imaginer qu'il puisse avoir des peurs dans sa vie. À ma très grande surprise oui, il en a! Ce sont les coyotes, le puma et l'ocelot, ses prédateurs. 

Cependant ce qu'il y a de beau dans le monde animal, c'est que les animaux vont réagir à la peur lorsqu'ils y sont confrontés directement. Il n'y aura pas de phase d'anticipation. C'est le cas du chevreuil face à ses prédateurs naturels, le loup et le lynx ou de l'antilope face au lion. Les antilopes, très rapides ont un temps de réaction très court et leur vitesse de course jumelée à leur agilité en font des championnes pour contraindre les lions à retourner chasser des proies qui seront moins rapides.

​Qu'est-ce qui crée cette vitesse de réaction au stress? C'est ce qu'on appelle le "fight or flight". Une fois la réponse au stress dégagée et les hormones de stress libérée dans le corps, et bien sûr une fois assurée d'être hors de portée du lion et donc hors de danger, l'antilope revient à la normale et poursuit son chemin. Pour le lion, il se trouvera de la nourriture ailleurs.

​Un des attributs importants de la réponse au stress est la mobilisation rapide de l’énergie. Le glucose et les protéines sous leurs formes les plus simples et les graisses sont dégagées des cellules adipeuses, du foie et des muscles, tous pour activer les muscles qui luttent pour prendre les jambes à son cou! 

Une fois tout ce glucose libéré, le corps doit le faire circuler vers les muscles critiques le plus vite possible. La fréquence cardiaque, la pression artérielle et le rythme respiratoire augmentent, dans le but de transporter les nutriments et l'oxygène à un rythme plus rapide.

Chez les animaux vivant en groupes hiérarchisés, c'est une autre histoire. Prenez par exemple les babouins, ceux vivant dans les savanes au sein de groupes sociaux d’une centaine d’animaux. Dans certains cas, on peut y trouver une hiérarchie fluide dont les rangs changent tout le temps; dans d'autres cas, le rang est héréditaire et durera toute la vie. Pour d'autres cas, le rang peut dépendre de la situation.

Voici quelques exemples de ce que l'on peut retrouver comme comportement dans ces groupes.
  1. Un mâle subalterne (plus bas dans la hiérarchie) mange un tas de végétaux qu'il s'est déniché pour savourer tranquillement quand BAM! Un autre mâle, celui-ci dominant, vient prendre sa place et du coup, son repas. (On peut facilement voir les opportunistes de service faire quelque chose comme ça. Aille, j'ai des noms...ok je me censure.
  2. Un mâle subalterne épouille une femelle afin d'attirer son amitié ou l'aide pour les soins aux plus jeunes et BAM! Un mâle dominant arrive et le pousse menaçant pour prendre sa place. (Encore une situation possible du genre humain. Re-BAM!)  
  3. Un mâle est juste appuyé contre un arbre à l'ombre bien tranquille et comme on dit "s'occupe de ses affaires" et BAM! Vous avez deviné la suite. Le mâle dominant n'a aucune raison de prendre sa place à part la prendre pour le seul plaisir de la prendre. OUCHE! (Non mais, j'ai un flasback. C'est fou ça!)

Pour un animal subordonné comme le babouin, la vie est faites d'une très grande part hors proportion de stresseurs physiques et psychologiques expliqués par les manques de contrôle, de prévisibilité et les nombreuses sources de frustration. 
(C'est fou comme je les comprend ces babouins. Avez-vous cette même impression de votre côté? Vous pouvez juste répondre dans votre tête.)

Il n'est donc pas étrange de trouver un niveau de glucocorticoïdes (les glucocorticoïdes naturels sont la cortisone et le cortisol.-Wikipédia) beaucoup plus élevé chez les individus subalternes que chez les dominants. Il a été prouvé que dûes à ces stresseurs répétés sur des longues périodes, les babouins développent de l'hypertension élevée au repos, réponses cardio-vasculaire lente face à un stress réel et une récupération beaucoup plus lente suivant la situation de stress. 

​Une réponse au stress activée sur une longue période (taux élevés de glucocorticoïdes, tension artérielle au repos trop élevée ou risque accru d'athérosclérose) correspond aux symptômes vécus par les animaux occupant le rang inférieur de la hiérarchie chez d'autres espèces animales également. On retrouve cette situation chez les rats, les souris, les hamsters, les loups, les lapins et les porcs. Même certains poissons. 

Une question de perspective

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Si moi, Maryse, j'étais l'individu en bas d'un certain classement à l'intérieur d'un groupe et que j'étais soumise à des facteurs de stress physiques et psychologiques activant la réaction au stress de façon chronique. C'est-à-dire, je serais constamment sur le qui-vive.

Serait-il possible que ce soit le contraire?
​Est-ce que ce serait le fait d'avoir une réaction au stress inadéquate qui pourrait me placer dans une position moins intéressante, voire dévalorisante?

Briser le cycle de la peur

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Palpitations, faiblesses musculaires, maux de têtes, difficulté à respirer, fatigue, nausées, douleurs thoraciques et abdominales et j'en passe...

Ce sont tous des réponses au stress qui, vécues de façon répétée sur de longues périodes peuvent devenir chroniques et nous rendre encore plus mal si ce n'est pas déjà assez. (on a bien vu les symptômes plus haut avec les babouins!)
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Selon la littérature, la PEUR est définit comme une réaction émotionnelle aux menaces perçues. Elle serait aussi liée aux comportements de la fuite et de l'évitement ("fight or flight"). On l'avait bien compris.

C'est encourageant! Cela ouvre la porte bien grande aux solutions concrètes pour:
  • la gestion de nos émotions face à ce que nous percevons comme notre réalité.
  • la prise en charge de nos comportements et les choix que nous adoptons en pleine conscience de LA réalité.
 
BRISER LE CYCLE en 3 ÉTAPES
  1. Reconnaître le présent Pour insuffler de l'énergie et de la motivation dans vos possibilités futures, être paisible et reconnaissant de ce que vous avez et de ce que vous faites en ce moment peut donner le "boost" nécessaire pour briser la peur.​
  2. Pratiquer l'optimisme Croire en sa vision est le moyen le plus sûr d'attirer ce que vous voulez dans la vie; l'essentiel est de garder cette vision animée par des pensées positives pour demain, quelle que soit l'apparence d'aujourd'hui.
  3. Cesser de répéter les limites Parler en permanence de ce que vous ne pouvez pas faire peut devenir une habitude qui vient ancrer l'idée et la concrétiser par la suite. Donc cessez! 
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Action

 Bon me dites-vous! C'est bien la connaissance mais qu'en est-il des actions concrètes à prendre? Car maintenant que l'on sait que la peur peut être gérée au niveau des émotions et des comportements, y a-t-il des actions concrètes à faire et applicable dans la vie quotidienne?

Oui, il y en a une multitude et cela dépend des peurs, des contextes, de votre vécu et de VOUS.

​Pour le moment et en attendant le prochain blogue, pourquoi ne pas faire cet exercice. Celui de prendre un moment juste à vous en fin de journée.
  1. Faire des exercices de relaxation ou de respiration profondes
  2. Écrire sa journée en bref
  3. Y relater les moments de stress
  4. En ressortir les émotions ressenties
  5. En ressortir les sentiments physiques
  6. En ressortir les mots ou le dialogue interne qui sont venus en tête lors du moment de stress ou même juste d'y penser.
  7. Observer la situation sur papier
  8. Remettre la situation en contexte. (Quel est l'enjeu immédiat, Y a-t-il un risque immédiat, un danger immédiat...)
  9. Y trouver une alternative, une solution positive
  10. Terminer avec des respirations profondes et une méditation de 5-10 minutes.
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Alors quand on était petit, on jouait à la cachette et la phrase pour avertir les autres était prêt pas prêt, j'y vais! Maintenant adultes, cette phrase me revient en tête et pour moi la peur c'est juste l'incertitude d'être prêt ou d'être assez prêt. 

Donc tout le monde, entraînons-nous à surpasser nos peurs, soyons intrépides, regardons la pour ce qu'elle est vraiment et ce qu'elle représente pour nous au présent alors qu'elle reflète possiblement un écho du passé. Et ne lui tournons pas le dos mais plutôt, dépassons la, pour la regarder alors que nous nous en éloignions d'un bon pas et d'un pas assuré et rassuré par nos propres actions positives aux couleurs optimistes et réalistes d'un présent qui nous appartient.

Maryse Loranger
​M.Sc.Kinésiologue
​www.kokyo8.ca
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Mon histoire...Partie 1 Le RÊVE

11/9/2019

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ATTENTION: Vous désirez une belle histoire? Passez votre tour.

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AVANT

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Nous partons tous de points différents. Il y en a qui semble, et je souligne qui semble, avoir des départs faciles dans la vie et dont la route serait une belle ligne droite et fluide pour eux (bien sûr, c’est une perception qui ressemble à un jugement facile que je viens d’émettre là. Qui sait réellement? La ligne est peut-être pas aussi droite qu’on pense. Mais avouez que ça fait du bien quand on lit ça). 

Alors que pour d’autres, ils doivent se frayer eux-mêmes un chemin car pour avancer, il faut sauter par-dessus les obstacles. Même qu’à plusieurs reprises, la demande sera de le tracer ce chemin pour le rendre praticable. Ce fût mon cas. Et non je ne suis pas la seule. Mais aujourd'hui, comme vous êtes sur mon blogue, je vous parlerai de moi en vous parlant au vous. Bizarre peut-être mais c'est un genre. À vous de me dire à la fin de la lecture de ce texte si vous avez été enchantés, dérangés, ennuyés, surpris, touchés, titillés, intéressés, attristés ou finalement n'avez rien ressenti à part le goût d'aller vous prendre un bon café et vous remplir le petit creux. D'ailleurs, je vous fais ma suggestion de mon bistro favori. Vous m'en donnerez des nouvelles.

Un beau bistro pour un bon café à Montréal?

PENDANT

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Mais malgré tout et tout le monde qui croit pas en vous (ou qui s'en balance volontier, ce qui est fort probable) vous vous lancez dans la vie vers votre rêve avec un optimisme multiplicateur de joies, de la motivation plus grande que la planète et un enthousiasme plus important qu’un diplôme! Le projet d’avenir est sous la forme d’un projet plus grand que nature, bien enveloppé d’un ruban de soie prêt à broder à travers toutes les matières et les couleurs afin que votre talent s’exprime pleinement. Le ballet classique est une passion inégalée. Vous allez faire carrière, voyager de par le monde et danser votre vie!

Puis vous avancez de plus en plus près de ce rêve jusqu’à ce qu’ils deviennent beaucoup plus concret parce que vous travaillez très fort pour qu’il se réalise. Ça fait des années que vous y mettez des efforts, des heures et des heures chaque jour, envers et contre tous, peu importe les opinions d’autrui, peu importe ce qu’en pense vos amis, votre famille et même ceux et celles qui tiennent votre futur entre leurs doigts! Peu importe les blessures physiques et psychologiques. Vous ne les entendez même pas. Leurs commentaires sont juste du bruit de fond. Votre motivation est tellement plus forte que leurs commentaires, leurs regards et leurs façons de faire ou ne pas faire. 

Un peu de musique pour se donner un boost.
Car vous êtes la personne qui, à vos yeux, et selon votre perception des choses, de par ses efforts et ses actions, sa bonne attitude, sa ténacité et sa détermination, méritez d'atteindre votre but. Mais ça se passe pas comme ça. Devant les efforts et les résultats plutôt positifs et la promesse d'un avenir prometteur, aucun mot d'encouragement, bien au contraire. Et la charge émotionnelle du négativisme d'autrui, toujours déversé jour après jour, telle des sauts d'eau sales qui auraient essuyés des kilomètres de plancher, devient d'une lourdeur inexplicable. Les blessures commencent à s'accumuler. Les chevilles auraient des tendons plus sensibles que tout le reste du corps. Bien voyons. Serait-ce qu'elles ne supportent tout simplement plus le fardeau des humiliations, des rejets répétitifs, du mépris et de la moquerie subies depuis des années? 
Il n'y a pas que les chevilles qui ne portent plus ce fardeau. 

Trop souvent les gens de notre entourage nous projette l’image de leurs propres insécurités et de leurs propres douleurs (mais ça vous ne le savez pas encore...vous êtes encore bien jeune et les livres de développement personnels ne font pas encore partie de votre univers. Je me demande même s'ils existaient en français à l'époque). 
Vous accumulez les blessures émotionnelles jusqu'à entretenir le doute de l'échec et de la honte.
Lorsque les regards sont tournés, vous optez pour l'engloutissement de nourriture jusqu'à vous sentir mal. Mal pour le vrai. Enfin! Vous pouvez vous sentir mal pour une vraie raison. Pas celle qu'on vous a inventée. Pas celle que les autres vous impose parce que vous vivez un rêve qu'il ne pourrait jamais assouvir eux-mêmes, parce que l'envie ou la jalousie les ronge. Mais bien celle que vous avez si habilement orchestrée. Vous optez pour l'orgie alimentaire pour pallier à l'abandon affectif. Vous prenez contrôle de votre vie. Vous avez le pouvoir de vous soulager le coeur en vous vautrant dans le paradis des saveurs et des textures. Pour encore mieux reprendre contrôle de votre corps en provoquant par vous-mêmes le rejet de toute cette abondance. Quel soulagement! La honte est maintenant justifiée. Elle est légitime et accueillie totalement. Ensuite vient le doute. Le doute de donner raison aux absents, aux étrangers de mon coeur et de mon âme, aux pourvoyeurs de toit et de commande du vendredi rempli de cannes Campbell et petites fèves vertes baignant dans l'eau, aux esclaves de la Soirée Canadienne et des parties de cartes du dimanche. Puis vient la plus grande peur. Bien plus grande que perdre sa santé. Celle de perdre la raison.

Et si j'échoue. Que vont-ils dirent qu'ils ne m'ont pas encore dit? 

La peur prend le dessus. La peur du jugement des autres. 
Je vais passer pour qui. Certainement pour cette fille inadéquate qui n'a toujours que penser à son rêve et qui n'a pas pensé plus loin. Qui n'a aucun avenir car voyons là, c'était clair que la réussite est pour un très petit nombre d'élues. Pourquoi suis-je si différente. J'ai toujours été mise à part. Il doit y avoir une bonne raison pour ça. 

Mais revenons à votre rêve. Mais voilà. C’est le moment de récolter dix années de travail acharné, de savourer la prochaine étape du processus et enfin de vivre ce pourquoi vous avez toujours su que vous étiez destiné à vivre. Vous le voyez ce rêve… Il est magnifique. Il est maintenant à portée de la main et à partir de tout de suite, tout est possible et limpide. Vous pouvez enfin tirer sur le ruban et dévoiler votre plein potentiel.
C’est parti, rien ne peut vous arrêter. Enfin la liberté. 
Vous allez pouvoir quitter tout ça vers un monde meilleur et vivre votre vie à vous, sans chaîne, sans blâme, doute ou peur.
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​Puis BAM! 

Vous l’avez deviné. Le rêve vient de s’envoler. Non. S’écrouler.
C’est arrivé comment? En 1 seconde.
Pourquoi moi? Le destin.
Est-ce pour le mieux? Peut-être, peut-être pas.
Est-ce que c’était un signe? Pleeeeease!
Est-ce que tout ce travail a servi à quelque chose ou finalement vous vous êtes menti à vous-mêmes et cette situation plutôt extraBAMordinaire donnerait raison à ceux qui vous avaient dit que ce rêve ne pouvait être un projet réaliste?
À 21 ans, après plus de 10 ans d'entraînement intensif en ballet classique, à deux semaines de mon récital de fin d'études à l'ESDQ, à deux cheveux de prendre mon statut de ballerine professionnelle sous le bras et voler de mes propres ailes, je me blesse avec grâce et noblesse. Cette blessure ne me permettra plus jamais de remonter sur mes pointes. Mes ligaments ont lâchés, mon courage a continué suivant le déni après quelques secondes de la chute grâce à une pluie interne d'adrénaline et d'orgueil, les regards méprisants et dédaigneux se sont à peine tournés vers la fille qui boîtait en plein milieu de la répétition en soirée, cette fille qui venait bousculer leurs plans. Qu'est-ce qu'elle avait à se blesser. Il était 19h10. C'est tard déjà après toutes les heures de travail physique exigés sur un corps trop maigre aux émotions à fleur de peau et au mental manipulé et maltraité pendant beaucoup plus de dix ans. Les chaînes se rattachent, le choix de s'isoler est ce qu'il y a de mieux, trouver une solution au plus vite est ce qu'il faut faire pour ne pas sombrer.
Je ferai cela seule. Je suis seule. Mais en a-t-il déjà été autrement.

PLUS PEUR QUE DE MAL

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Tant de questions alors que la plus importante qui me vient à l’esprit lorsque cette épreuve de la vie m’assaille c’est: vite je ne dois pas tomber. Car intérieurement, seule avec moi-même, je sais que je suis la seule qui devra prendre le chemin de la guérison en trouvant mes propres stratégies. Ma soeur m’avait parlé du jour que son cheval l’a fait tombé. Il avait arrêté sec devant un obstacle. Elle était tombé de sa selle. Son erreur a été de ne pas remonté tout de suite. Elle avait mal et en plus elle avait peur et on la comprend. Suivant cet incident, elle n’a plus jamais refait d’équitation. 

C’est donc ce que je me suis dite. Non seulement je dois remonter mais plus que tout, je ne dois pas tomber. Car tomber veut dire sombrer dans le découragement. Et à ce moment là de ma vie, j’avais toutes les raisons pour me laisser aller vers la noirceur. J'ai donc choisi de ne pas regarder ma fatalité pour ce qu'elle était et j'ai focussé sur un nouveau projet avec autant de défi. Le but toujours monter. Jamais descendre du cheval...même si les apparences prouvent qu'on est en bas du cheval. Je venais de me déchirer tous les ligaments de ma chevilles droite. Clac! Bye Bye carrière en ballet classique. Un rêve inachevé.
"C'est pour le mieux" que ma mère me dit. Mais oui. Pour elle.


APRÈS

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 À partir d’ici je vais taper sur “fast forward”. Suivant ma très triste épreuve de vivre une blessure physique (et psychologique dont je nie totalement l'existence à cette époque)  qui me fera renoncer à une carrière prometteuse en danse classique, j’ai entrepris des études universitaires (moi qui n'avait qu'un secondaire 5), qui de fil en aiguille m'amènera à rédiger un mémoire sur l’effet de l'imagerie mentale sur le sentiment de confiance. Il n'y a pas de hasard. Le sujet choisi reflétait mon besoin profond de trouver la stratégie gagnante pour remonter sur mon cheval et aider tous ceux et celles qui en aurait besoin tout comme moi. 

Superbe! So I moved on! Oui, j'ai passé à un autre appel. Celui de me servir de mon expérience personnelle pour en tirer le meilleur. Et ainsi va ma vie pour les vingt-six prochaines années. Je vous l'ai dit que j'allais taper sur “fast forward”. 
Maintenant, demandez-moi si la blessure que j’ai subie est guérie. Bien sûr! Je n'ai plus de douleur et physiquement c'est top shape! Par contre la plus grande blessure n'était pas physique. C'est que dix ans de sa vie, ça s'efface pas de même.

Demandez-moi aussi si je connais la raison d’une blessure qui allait tourner ma vie à l’envers du tout au tout. Pas sûr qu'il doit y avoir une raison pour tout. C'est arrivé parce que probablement il était tard, mon corps était fatigué et je manquais de force et d'énergie. 
D'autres diront que c'est parce que j'ai attiré cet échec, moi si près de ma réussite soit parce que je ne croyais pas suffisamment en moi et mes capacités soit parce que je ne croyais pas que je le méritais. 
Il y a aussi "Je portais lourdement la charge émotive venant de mon milieu familial depuis si longtemps que c'est même un miracle que je me suis rendue aussi loin. La charge du blâme, de l'envie, de la jalousie, du narcissisme et de l'aggressivité." On appelle ça la maltraitance psychologique. Ben oui. J'ai passé à travers. Est-ce qu'il y a eu des pensées suicidaires? Ben oui. Est-ce que j'ai passé proche de l'acte? Ben oui. Est-ce que lorsque j'en parle, je me sens mieux? Ben non. Mais je veux en parler, pour dire surtout que les gens aussi proche de nous soient-ils, aussi significatifs soient-ils (enfin le croit-on), ne détiennent pas ce droit sur nous. ce droit de nous projeter leurs problèmes en souhaitant nous les transférer. On a ce droit, nous, de dire non à ces jeux malsains en s'éloignant et dans certains cas, en quittant.
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Maintenant, vous comprendrez que lorsqu'on me dit, "joins-toi à nous, on est comme une famille", je me sauve en courant.
Et finalement, demandez-moi combien de temps cela peut prendre pour s’en remettre réellement.
La douleur physique ou émotionnelle?
Est-ce que vous vous remettez complètement d'un deuil? 
Pour avoir vécu plusieurs deuils, j'ai décrété qu'on gère mais il demeure toujours des traces, des marques et des cicatrices.
Ne minimisons pas le deuil. C'est majeur dans notre coeur, corps et âme.

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Évidemment que l’on peut regarder toutes les situations qui arrivent comme étant extérieures, des étapes à vivre, des petites entourloupes. Surtout lorsque ces situations ont été vécues il y a nombre d’années. On pourrait entendre quelqu’un dire “girl please get a grip” ou “get your act together”. Franchement, rien à voir. Le temps n’a rien à voir. Le temps peut passer, les projets et les marques de courage et  “whatever you want to show the world” peuvent défiler.

​Discrètement, des blessures et des traumatismes passés refont surface, des douleurs inexpliquées surgissent et l’énergie est de moins en moins au rendez-vous. La personne imperturbable et de bonne humeur est maintenant une personne dépassée par le cours des événements stressants qui se sont accumulés tout au long des dernières années. On dirait que les amis se distancent, on dirait même que les jugements sont chuchotés en huits clos pour ne pas dire dans le dos. Les blessures s'ajoutent et tranquillement les vases débordent et l'eau se met à jaillir en une sorte de chute Niagara sans fin.

​Mais personne n’a rien vu venir. Même pas vous. C'est le temps de laisser de côté l'orgueil, l'égo et la fierté pour faire place à l'humilité, le deuil et l'ouverture à ce qui deviendra et non à ce qui aura été souhaité pendant autant de temps. Suite à venir!

​Et Voilà. Maintenant c'est le temps de regarder des photos de pitous qui font du bien.
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Chiots qui font du bien

Maryse Loranger, kinésiologue cert. GYROTONIC

Passionnée de mouvements, de la santé et de la nature, mes sujets sont teintés de bien-être, de mode de vie sain et d'écoute de soi.

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Le poids de la migraine en trois actes.

10/6/2019

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C'est le mois de juin, le mois dédié à la Conscientisation de la Migraine.
Personnellement, j'insiste sur le fait que c'est le mois pour se conscientiser sur la réalité que vive les personnes qui subissent quotidiennement les multiples conséquences associées aux crises de migraines, le tout plus souvent qu'autrement dans le plus grand silence.

En étant le sujet de première ligne depuis maintenant plus de 30 ans, et ayant obtenu le titre de migraineuse chronique emeritus depuis maintenant six ans, je peux vous en parler avec confiance car je sais vraiment de quoi je parle.

Bien sûr, ce texte est basé sur une histoire vécue...mon histoire vécue.

Et la vie continue mes chéris!!

Pour cet article je vous parlerai du poids de la migraine mais principalement du poids que l'on doit porter face aux autres et ce en trois actes.

ACTE 1 Le poids des autres 

Ça me fascine toujours de voir des gens qui n'ont jamais eu de migraines ou de maux de têtes de leur vie me conseiller sur ce que je devrais prendre, manger, faire ou ne devrais pas prendre, ne pas manger ou ne pas faire.

Au début, je les écoutais.

Puis je répondais que je savais tout ça.

Plus tard j'ajoutais que j'avais déjà essayé bien des solutions.

Ensuite j'ai tenté la stratégie de l'éducation des gens en leur parlant de mes lectures, mes démarches et ainsi rendre le tout plus constructif.

Mais bon c'est devenu rapidement épuisant car la dernière chose que l'on veut faire lorsqu'on fait des migraines c'est en parler, argumenter sur le sujet, justifier nos choix de traitements. Sinon, on se voit terminer quelques minutes plus tard avec la migraine, la bête noire qui avait été le fameux sujet de conversation au départ.

"N'aurait-on pas pu parler de la pluie et du beau temps comme tout le monde"? 

ACTE 2 Voir les choses sous une autre perspective

Bien sûr! Il y a toujours des solutions.

Premièrement, savoir et reconnaître que chaque personne est unique aident beaucoup.

Toutes les crises de migraines sont vécues différemment et les moyens pour les gérer sont tout autant diversifiés.


Nos stratégies sont vraiment personnelles et sont variables dans le temps également.

Il n'y a pas de permanence.

Un ensemble de stratégies fonctionnent bien pendant un certain temps puis comme nos systèmes physiques, psychologiques et émotionnelles changent perpétuellement, nos stratégies devront aussi s'adapter à ces nouvelles réalités qui ont de nouveaux besoins. 

Et ainsi va la vie! 
Ça c'est quelque chose!

Voir les choses sous cet angle nous permet une plus grande ouverture aux conseils des autres car qui sait, peut-être que nous en aurons besoin un moment donné?

​ACTE 3 Mettre sa limite

Quelqu'un vous parle de migraine.

Vous n'avez aucune envie d'en parler? 

Vous avez assez de les subir et c'est tout à fait normal et sain!

Pourquoi ne pas profiter de cette belle opportunité pour établir vos limites.

Changez le sujet! 
Parlez de votre animal préféré ou de votre visite au nouveau café du coin!

Ou coupez court à la conversation et continuez avec votre journée telle que vous l'avez planifier!

N'oubliez pas de planifier votre journée. C'est très bien d'être poli et vous le serez quand même que vous décidiez de quitter une conversation pour vaquer à des occupations qui vont vous faire du bien plutôt qu'un échange qui vous prend de l'énergie inutilement.


De plus chaque bonne minute sans douleur est importante!


Alors go, on va faire ce qui nous fait du bien!

Maryse Loranger, M.Sc.Kinésiologue 
GYROTONIC® et GYROKINESIS® 


Vous cherchez une activité physique pour vous oxygéner, défaire vos tensions, gérer vos douleurs et vous sentir à la maison dans votre corps à nouveau? Avec mes migraines au nombre de 28/mois, c'est ce que j'ai dû faire pour me retrouver zen à nouveau dans mon corps, ma tête et mon coeur. 

La Méthode d'exercice Gyrotonic est ce qui a changé ma vie complètement. Demandez-moi comment et il me fera plaisr de répondre à vos questions!
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​Maryse
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    " Passionnée d'exercices, de la santé et amoureuse de la nature, mes sujets sont teintés de bien-être, mode de vie sain et d'écoute de soi."
    Maryse Loranger

Kokyo8 Santé Mouvement
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Prenez note que les Méthodes Gyrotonic et Gyrokinesis sont des méthodes d'exercices holistiques et sont reconnues comme faisant partie des pratiques alternatives et complémentaires de la santé globale par l'Association Canadienne des Médecines Douces du Québec.


GYROTONIC® et GYROKINESIS® sont des marques déposées de Gyrotonic Sales Corp et sont utilisées avec leur permission.

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